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Open'Art: une promenade culturelle à ciel ouvert
Le projet Open'Art propose aux visiteurs une promenade culturelle, ouvre aux photographes une galerie à ciel ouvert et valorise l’expertise d’un imprimeur local qui a produit et installé les œuvres. Les images sont disposées sur un itinéraire à parcourir à pied en une cinquantaine de minutes.
En 2025, Eric Raeber fait danser avec élégance le quotidien
Pour cette cinquième édition d’Open’Art, du 13 janvier au 13 avril 2025,un photographe du cru, Eric Raeber, a l’honneur d’habiller sa commune. Les 14 oeuvres de son travail « Dancers at Home », présentées dans notre galerie à ciel ouvert entre zone urbaine et forêt, proposent à travers le prisme de la danse un questionnement autour des émotions vécues lors de notre quotidien, intra comme extra-muros.
Plutôt que de simplement capturer des instants intéressants, Eric Raeber les crée, construit avec les danseuses des contextes imaginaires qui inspirent leur mouvement, incarnent une émotion et révèlent leur personnalité. L’intégration d’éléments liés à l’univers domestique ou à des scènes du quotidien dans le domaine public transforme les poses en récits dynamiques et vivants. À travers cette imagerie de la danse, Eric Raeber invite le public à entrer dans des moments fugaces et à retrouver de la beauté au coeur du banal.
Originaire du Mont-sur-Lausanne mais installé en Californie depuis 30 ans, Eric Raeber, ingénieur en électricité, avoue une fascination pour la photographie conceptuelle, un genre qui lui permet de contrôler et de façonner des récits visuels qui stimulent l’imagination. Il a trouvé dans le monde de la danse, passion d’une de ses filles qu’il a faite sienne également, de quoi capturer la grâce, la force et la vulnérabilité.
En 2022, il fait le choix de quitter son emploi pour se consacrer à la photographie et porter sur le monde un regard poétique, où la précision de l’ingénieur rencontre l’élégance de la danse.
La série « Dancers at Home : Finding Grace in the Everyday » a fait l’objet d’un livre paru en 2023, à commander depuis son site internet : www.ericraeber.com.
Dancers at Home : Finding Grace in the Everyday
01
À belle allure avec Sofia Albers
"Un ange passe ! Admirer une ballerine à trotinette, vibrer à une fine fête..."
04
Devoirs en retard avec Polina Ermacoff
"Au studio de danse comme sur le chemin de l'école, apprendre avec le sourire..."
07
Pause musique avec Sophie Dorosin
"Sur ma boombox, il y a bien plus que du Béla Bartòk : R'n'B, hip-hop et rock !"
Retrouvez l'intégralité de l'exposition dans les rues du Mont. Télécharger la carte.
Éditions précédentes
Édition 2024 - Dans le monde de la photo de presse suisse
La quatrième édition d'Open'Art met à l'honneur la photographie de presse. Du 15 janvier au 14 avril 2024, six photographes primés au Swiss Press Award 2023 (!) ont été invités à exposer leur travail dans notre galerie à ciel ouvert au Mont-sur-Lausanne.
Le monde du catch féminin, la migration des étourneaux, des cabines de plage à Genève, des tomates jetées en raison de la canicule, mais aussi la guerre en Ukraine... en 2024, le Mont-sur-Lausanne a le privilège d'exposer dix-huit images inédites présentées par six photojournalistes suisses récemment primés.
Les six photographes sélectionnés et primés en 2023
Alex Kühni : photographe Swiss Press de l'année 2023
Eleni Kougionis : gagnante de la catégorie "Histoires suisses"
Karin Hofer : gagnante de la catégorie "Portrait"
Karine Bauzin : gagnante de la catégorie "Vie quotidienne"
Dominic Steinmann : gagnant de la catégorie "Sports"
Fabrice Coffrini : gagnant de la catégorie "Actualités"
"Le catch est un spectacle à mi-chemin entre le théâtre et les arts martiaux qui remplit d'immenses salles aux États-Unis. Chez nous, ce sport vit une existence de niche. Les conditions sont difficiles, les salaires sont bas. Le catch a longtemps été un sport typiquement masculin. Les femmes étaient des décorations. Mais cela est en train de changer."
Eleni Kougionis
Photographe indépendante pour diverses rédactions, institutions et entreprises. Elle réalise également ses propres projets : www.elenikougionis.com
Un bébé tortue géante albinos des Galápagos, né le 1er mai 2022, au Tropicarium de Servion. Strictement protégées, ces tortues n'ont jamais été observées en captivité ou dans la nature et font partie des espèces les plus menacées.
Des touristes se trouvent à côté du glacier de Fee au-dessus de Saas-Fee, le 30 juillet 2022. La faible couverture neigeuse et la fonte des glaciers ont rendu inaccessibles certains des itinéraires de randonnée alpine les plus classiques.
Un tracteur déverse une remorque de tomates le 6 août 2018 près de Perly-Certoux (GE). Trop molles ou trop mûres, les tomates sont jetées en raison d'une vague de chaleur, qui a généré une surproduction soudaine, et du ralentissement de la consommation locale à cause des vacances.
Fabrice Coffrini
Reporter-photographe depuis 1996. Responsable de la couverture photo suisse à l'Agence France-Presse (AFP) depuis 2005.
Des civils passent devant les restes d'un convoi blindé russe détruit après le retrait de l'armée russe dans la région de Kiev. Butcha, avril 2022.
Un char ukrainien camouflé par du feuillage lors des combats dans l'est du pays. Borova, octobre 2022.
Une statue commémorant la Seconde Guerre mondiale dans un petit cimetière de la campagne ukrainienne. Nizhylovychi, avril 2022.
Alex Kühni
Photographe de presse indépendant spécialisé dans la documentation des régions en guerre et en conflit : www.alexkuehni.com.
"Les cabines de plage, des lieux historiques qui racontent une histoire. Des histoires qui se choquent, se répondent ou s'enlacent selon celles et ceux qui les vivent. Car on parle des lieux de vie, une vie qui s'étend durant la période estivale propice aux dévoilements, à la communion, aux fantasmagories et aux chimères.
Prenons comme lieu Genève Plage et ses habitués encabanés et, à travers un traitement photographique, incitons au questionnement : où sommes-nous ?
Un Genève Plage comme on ne l'a jamais vu, dans un style architectural classé qui pourrait très bien, avec un peu d'imagination, se trouver sur Palm Spring. Il s'agit au travers de ces visuels documentant les locataires saisonniers de ces cabanes de parler de l'universalité des rapports humains qui s'y jouent..."
Karine Bauzin
Ses collaborations avec divers magazines suisses et internationaux s'inscrivent dans une démarche humaniste, documentaire et intimiste : www.karinebauzin.ch
Deux volontaires de l'association Oppal, assurent la surveillance nocturne de 400 moutons au nez noir, sur le territoire d'une meute de loups, afin de permettre au berger de se reposer. Zwischbergental (VS), juillet 2023.
Marie, à gauche, et Héloïse, à droite, observent les alentours de l'enclos à 5h05 du matin à l'aide de jumelles de vision nocturne.
Les moutons sont conduits à 5h38 par le berger et son chien sur un pâturage à l'extérieur de l'enclos nocturne. Le Pizzo d'Andolla en arrière-plan.
Dominic Steinmann
Photographe indépendant pour des journaux, des magazines et des agences mationales et internationales : www.dominicssteinmann.com
"Le ballet des étourneaux le soir, où des milliers d'oiseaux planent dans l'air en formant des formes toujours nouvelles et inattendues, est à couper le souffle.
La danse aérienne sert très probablement de signal visible de loin pour indiquer qu'un lieu de repos approprié a été repéré pour la nuit. Ce lieu de repos peut se trouver à proximité immédiate d'une route, d'une voie ferrée ou d'une ligne électrique."
Karin Hofer
Photographe depuis 2002 pour le quotidien alémanique Neue Zürcher Zeitung : www.karin-hofer-gumprint.ch
Édition 2023 - Dans ma forêt, il y a...
À l'écoute de l'étangde Meienried et des gorges du Taubenloch
Comment dire l'intensité d'un paysage dont la force n'est pas seulement matérielle, mais réside aussi dans ce que l'on pourrait nommer son aura ? L'image n'ouvre les yeux qu'à condition de les laver de leurs attentes accoutumées afin de percevoir autre chose. David Le Breton, Bernard Plossu : Marcher la photographie, 2019.
Choisir de m'approcher des Gorges sombres du Taubenloch, ou de la clarté frémissante de l'étang de Meienried, c'est comme décider d'écouter la 5e symphonie de Beethoven ou un prélude de Bach. C'est une question d'humeur, d'intuition, de lumière.
Autrefois, face à un "beau" paysage, j'attendais une présence humaine ou animalière pour figer le temps sur l'image. Dans mon esprit de photographe, un paysage inhabité me paraissait être une coulisse de théâtre en attente de ses acteurs. Au fil des ans, ce paysage-coulisse m'est apparu comme un monde riche, mystérieux, infini, à explorer au-delà du premier regard. Une rencontre s'établit, l'appareil photo, ami fidèle de toujours, m'accompagne. Sans précipitation, j'observe cette nature inspirante, subjugée par le vacarme féroce des Gorges du Taubenloch ou par la tranquilité silencieuse de l'étang de Meienried. Étrangement, la décision d'appuyer sur le déclencheur ne se fait pas dans la tête, c'est une question d'attirance intuitive.
La plupart des photos exposées dans le cadre d'Open'Art ont été prises dans ces deux lieux, selon mes humeurs. Deux paysages racontant deux histoires totalement différentes. Un gouffre sombre, arraché à la roche, dans lequel d'énormes troncs déracinés s'abattent comme des épées dna sun eau rugissante. Alors que l'étang, lui, n'arrête pas de rêver tout en accueillant paresseusement la légèreté des nuages, d'une feuille morte, d'un pétale ou d'un flocon de neige.
Jeanne Chevalier, Photographe